Venezuela : la France soutient la saisine de la Cour Pénale Internationale

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Par ailleurs, la France "appelle instamment les autorités vénézuéliennes à engager le dialogue avec l'opposition". © Luis ROBAYO / AFP
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avec AFP
"Vivement préoccupée" par la situation au Venezuela, la France a apporté samedi son soutien à la saisine par six pays de le Cour pénale internationale.

La France soutient l'initiative de six pays - le Canada et cinq pays latino-américains - demandant une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur de possibles crimes contre l'humanité commis selon eux par le gouvernement du Venezuela, a annoncé l'Élysée samedi soir.

La France "vivement préoccupée". "La France estime que les efforts de la Cour Pénale Internationale sont de nature à établir les faits qui ont conduit à cette crise et à contribuer ainsi à y trouver une issue", écrit l'Élysée dans un communiqué, en évoquant l'initiative des six pays prise à l'ONU mercredi. "Vivement préoccupée" par la situation au Venezuela, la France "appelle instamment les autorités vénézuéliennes à engager le dialogue avec l'opposition de manière à rétablir le fonctionnement démocratique des institutions, trouver une issue à la crise politique et contribuer au redressement de l'économie vénézuélienne", poursuit encore le palais présidentiel.

Les chefs de la diplomatie canadien, argentin, chilien, colombien, paraguayen et péruvien ont annoncé mercredi avoir envoyé une lettre à la Cour pénale internationale (CPI) pour lui demander d'enquêter sur les crimes contre l'humanité commis selon eux par le gouvernement de Nicolas Maduro. Il y a au Venezuela des informations sur "des détentions arbitraires, exécutions extra-judiciaires, tortures, agressions sexuelles, viols" et autres "atteintes flagrantes" aux droits, avait notamment affirmé le ministre argentin des Affaires étrangères Jorge Faurie.

"Toutes les options sont sur la table", affirme Trump. À l'ONU mardi et mercredi, le président américain Donald Trump avait lui étrillé le pays, évoquant un possible renversement du gouvernement Maduro par l'armée, et disant que "toutes les options étaient sur la table" concernant la situation vénézuélienne.