Un évêque italien en croisade contre Pokémon Go

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L'église de Noto en Sicile. Image d'illustration. © MARCELLO PATERNOSTRO / AFP
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avec AFP , modifié à
L'évêque de Noto, basé en Sicile, a comparé ce jeu de réalité augmentée à un "système totalitaire proche du nazisme".

L'évêque de la ville de Noto en Sicile, Monseigneur Antonio Stagliano menace de porter plainte contre le jeu Pokémon Go qu'il juge "diabolique", le qualifiant de "fabrique de cadavres ambulants", rapporte jeudi la presse italienne.

Des "actions légales"… Interrogé par plusieurs journaux, l'évêque s'est dit prêt à mener des "actions légales" pour faire interdire le jeu vidéo, véritable phénomène planétaire. Ce jeu de réalité augmentée, lancé le 6 juillet, est rapidement devenu la sensation de l'année, bien que très critiqué car il demande à ses utilisateurs l'accès à leur historique Google et à leurs emails.

… contre un jeu "proche du nazisme". Mgr Antonio Stagliano avait déjà prononcé un violent réquisitoire contre Pokémon Go il y a moins d'une semaine, l'accusant de créer une forte dépendance chez ses adeptes, "aliénant des milliers et des milliers de jeunes". Il n'avait pas hésité à comparer le jeu à un "système totalitaire proche du nazisme". Bien connu des médias italiens, l'évêque de Noto s'était déjà distingué par ses interprétations de tubes de Noemi et Mengoni en pleine messe, deux chanteurs de rock très connus en Italie.

Comme Oliver Stone. Le réalisateur américain Oliver Stone s'était ainsi insurgé fin juillet contre ce jeu, estimant qu'il pouvait conduire à une forme de "totalitarisme" compte tenu de son "niveau d'intrusion" dans la vie privée.