Tuerie de Chicago : l'auteur des faits, inculpé de 177 chefs d'accusation

A Highland Park, petite commune cossue de la banlieue de Chicago, homme avait ouvert le feu sur la foule faisant sept victimes le jour de la fête nationale américaine.
A Highland Park, petite commune cossue de la banlieue de Chicago, homme avait ouvert le feu sur la foule faisant sept victimes le jour de la fête nationale américaine. © JIM VONDRUSKA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
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avec AFP
Il y a un peu plus de trois semaines, à l'occasion des festivités du 4-Juillet aux États-Unis, un homme ouvrait le feu dans une banlieue de Chicago, faisant sept morts et plus de 30 blessés. Il a été inculpé de 117 chefs d'accusation selon le procureur en charge du dossier. Il encourt la prison à vie.

L'auteur de la tuerie près de Chicago qui a fait sept morts et plus de 30 blessés lors de célébrations de la fête nationale américaine début juillet, a été inculpé mercredi de 117 chefs d'accusation, a annoncé le procureur en charge du dossier. Robert Crimo, 21 ans, avait tiré sur la foule avec un fusil semi-automatique depuis le toit d'un commerce, au moment où le défilé du 4-Juillet venait de débuter à Highland Park, ville huppée de la banlieue de Chicago, dans l'Illinois. 

L'attaque, précédée de plusieurs massacres lors des mois précédents, dont celui de 19 enfants et deux enseignantes dans une école du Texas, ou de dix Afro-Américains dans un supermarché de l'Etat de New York, avait choqué une nouvelle fois l'Amérique.

Le tireur comparaîtra le 3 août 

Les charges retenues mercredi par un grand jury incluent 21 chefs d'accusation pour homicide - trois pour chaque personne tuée -, 48 pour tentative de meurtre et 48 pour violence aggravée avec usage d'une arme à feu, soit un "pour chaque victime touchée par une balle ou un fragment de balle", détaille le communiqué du procureur Eric Rinehart.

 

"Notre enquête se poursuit", a indiqué ce dernier, notant que les autorités "travaillent jour et nuit pour aider ceux qui ont été touchés par ce crime". Robert Crimo comparaîtra le 3 août pour se voir notifier les chefs d'accusation qui lui sont reprochés, et non le 28 juillet comme précédemment annoncé. Il encourt la prison à vie sans possibilité de liberté conditionnelle s'il est reconnu coupable.