Très émue, Michelle Obama fait ses adieux et l'éloge de la diversité

Jamais dans son discours la First Lady n'a mentionné le nom du prochain président.
Jamais dans son discours la First Lady n'a mentionné le nom du prochain président. © CHRIS KLEPONIS / AFP
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avec AFP
Michelle Obama a fait vendredi des adieux émus à la Maison Blanche, louant la "magnifique diversité" de l'Amérique et exhortant la jeunesse à ne pas avoir peur de l'avenir mais à se battre pour ses libertés.

La voix brisée par l'émotion, la première dame des États-Unis Michelle Obama a fait vendredi, dans son ultime discours à la Maison-Blanche, l'éloge de la "magnifique diversité" de l'Amérique, appelant la jeunesse à ne pas avoir peur de l'avenir.

"N'ayez pas peur !". "À tous les jeunes qui écoutent, sachez que ce pays vous appartient, à vous tous, quelle que soit votre origine ou votre parcours", a déclaré l'épouse de Barack Obama à deux semaines de l'arrivée au pourvoir de Donald Trump dont elle a, durant la campagne, vivement dénoncé les prises de position et les déclarations. "Si vous ou vos parents êtes immigrants, sachez que vous faites partie d'une tradition dont l'Amérique est fière (...) Sachez aussi que le diversité religieuse est également une grande tradition américaine", a ajouté la First Lady, sans jamais mentionner le nom du prochain président. "Notre magnifique diversité fait de nous ce que nous sommes", a-t-elle encore dit, des larmes dans la voix. "Vous m'entendez ? N'ayez pas peur, soyez déterminés, soyez investis !", a-t-elle poursuivi, appelant à ne rien prendre pour acquis : "Vous devez jouer votre rôle pour protéger et préserver ces libertés".

Une aura quasi-inédite. Dans un discours prononcé mi-octobre dans le New Hampshire, Michelle Obama avait dénoncé, la voix tremblante de colère, l'attitude "effrayante" du candidat Donald Trump envers les femmes, se disant "glacée jusqu'à la moelle" au-delà de ce qu'elle aurait pu imaginer.Depuis son arrivée à la Maison Blanche il y a huit ans, elle affiche une cote de popularité inoxydable qui alimente les interrogations sur ses ambitions électorales. Mais la fille de petits employés qui sortit diplômée de Princeton et de Harvard, deux des plus prestigieuses universités américaines, a clairement indiqué qu'elle ne se lancerait pas dans l'arène.