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Les Français profitent de plus en plus des vacances de la Toussaint pour s'envoler à l'étranger. Parmi les destinations phares, l'Egypte a la côte. Jean-Pierre Mas, patron des Entreprises du voyage, explique cette tendance dans la matinale d'Europe 1.

De plus en plus de Français s'évadent à l'étranger pendant les congés de la Toussaint, selon les agences de voyage. L'objectif de ces vacanciers : chercher le soleil quand l'hiver ponte le bout de son nez. Parmi les destinations privilégiées figurent la Tunisie, qui poursuit son grand retour touristique, le Maroc et surtout l'Egypte. Le pays des pharaons a de plus en plus la cote. Jean-Pierre Mas, patron des Entreprises du voyage, explique cette tendance dans la matinale d'Europe 1.

Une destination d'hiver

Ce professionnel du tourisme livre son pronostic : "L'Egypte va cartonner pour les vacances de la Toussaint et va surtout cartonner cet hiver." Le Caire, le Nil ou encore les rives de la Mer Rouge, en effet, sont "une destination d'hiver plus que d'été". Les Français vont y chercher du soleil et des températures douces, au moment où la luminosité faiblit dans la métropole.

Le secteur du tourisme égyptien avait beaucoup souffert de l'instabilité politique et des violences ayant suivi la révolution en 2011 et le renversement du dictateur Hosni Moubarak. Désormais, analyse Jean-Pierre Mas, "on ne parle plus de l'Egypte dans le cadre d'un conflit, de violences".

Des vacances plus sures et de qualité

Deuxième explication de cette tendance : la qualité du service. "Les Egyptiens ont investi, les bateaux sur le Nil ont été rénovés alors qu'ils étaient tous - ou quasiment tous - à l'arrêt pendant plusieurs années, explique le patron des Entreprises de voyage. Aujourd'hui, la prestation qu'ils fournissent est de bonne qualité."

A ces prestations haut de gamme et cette sécurité retrouvée s'ajoute la richesse culturelle du pays. Résultat, "on retrouve aujourd'hui des flux de visiteurs en forte croissance", indique Jean-Pierre Mas, même si le pays des pharaons n'a pas encore retrouvé ses niveaux d'avant les Printemps arabes.