Réunion de la «coalition des pays volontaires» : les Européens défendent leurs positions face aux propositions russes et américaines
Volodymyr Zelensky sera bien entouré ce lundi à Washington, six mois après l'humiliation subie face à Donald Trump et à son vice-président. Le président ukrainien a participé à la réunion de la "coalition des pays volontaires" ce dimanche. Si les Européens saluent les initiatives pour obtenir un accord de paix, ils rejettent la plupart des idées émises par les États-Unis et par la Russie.
Volodymyr Zelensky et les Européens campent sur leur position. D'abord sur leur volonté d'obtenir un cessez-le-feu que Donald Trump et Vladimir Poutine n'envisagent plus, préférant un accord de paix globale. Mais pour le président ukrainien, il est impossible de discuter avec la Russie alors que les combats continuent.
"On ne peut pas changer les frontières des pays par la force"
"Il est nécessaire qu'il y ait un cessez-le-feu, il faut travailler sur un nouvel accord. Poutine ne veut pas arrêter la tuerie, mais il doit le faire. Nous avons besoin de vraies négociations. Ce qui signifie que nous pouvons commencer là où se trouve actuellement la ligne de front".
Depuis le sommet en Alaska, Donald Trump se fait le porte-parole de l'idée d'un gel du front en échange de la cession de certains territoires par l'Ukraine. La Russie demande notamment le Donbass. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a rappelé son opposition aux modifications des frontières.
"On ne peut pas changer les frontières des pays par la force. C'est une décision qui revient à l'Ukraine, et seulement à l'Ukraine. On ne va pas les prendre unilatéralement, sans prendre en compte l'Ukraine". Les alliés espèrent qu'une réunion trilatérale avec la Russie sera rapidement organisée. Un 19e paquet de sanctions contre Moscou est en cours de préparation et serait effectif en septembre si l'Ukraine continue d'être attaquée.
