«Nos divisions sont maintenant terminées» : au Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe élu président

Ranil Wickremesinghe Sri Lanka
Ranil Wickremesinghe a été élu mercredi président à une écrasante majorité par le Parlement pour succéder à Gotabaya Rajapaksa. (Illustration) © ISHARA S. KODIKARA / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Selon les résultats officiels, Ranil Wickremesinghe, qui a été six fois Premier ministre, a remporté 134 voix, contre 82 à son principal adversaire Dullas Alahapperuma et seulement trois pour le candidat de gauche Anura Dissanayake. "Nos divisions sont maintenant terminées", a déclaré le nouveau chef de l'État.

Ranil Wickremesinghe, président par intérim du Sri Lanka, a été élu mercredi président à une écrasante majorité par le Parlement pour succéder à Gotabaya Rajapaksa, qui a démissionné la semaine dernière après avoir fui son pays en faillite. Selon les résultats officiels, Ranil Wickremesinghe, qui a été six fois Premier ministre, a remporté 134 voix, contre 82 à son principal adversaire Dullas Alahapperuma et seulement trois pour le candidat de gauche Anura Dissanayake. "Nos divisions sont maintenant terminées", a déclaré le nouveau chef de l'État dans un discours prononcé devant le Parlement juste après son élection par les députés, en appelant Dullas Alahapperuma à le "rejoindre afin de travailler ensemble pour sortir le pays de la crise".

Il a dit espérer prêter serment plus tard mercredi lors d'une cérémonie simple dans le bâtiment du Parlement, placé sous étroite surveillance. Avec l'accession du cacique de 73 ans aux responsabilités suprêmes, l'actuel cabinet actuel est automatiquement dissous. Le président Wickremesinghe, élu pour la période restante du mandat de Gotabaya Rajapaksa, qui se termine en novembre 2024, doit maintenant choisir un Premier ministre pour former un nouveau gouvernement.

Pays ravagé par une crise économique catastrophique

Il hérite d'un pays de 22 millions d'habitants ravagé par une crise économique catastrophique qui provoque des pénuries d'aliments, de médicaments et de carburants. L'île, qui a fait défaut en avril sur sa dette étrangère de 51 milliards de dollars, n'a même plus assez de devises pour financer ses importations essentielles, et espère un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI).

Le président du Parlement, Mahinda Abeywardana, a estimé que "les yeux du monde entier" étaient rivés mercredi sur cette élection au parlement, en se félicitant de cette "session historique, non seulement pour le parlement, mais aussi pour le pays tout entier".