L'Irak refuse de prendre parti dans la crise avec le Qatar

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Le Premier ministre irakien a répété que son gouvernement avait pour objectif de sécuriser la zone frontalière de la Syrie en coordination avec les forces fidèles au président Bachar al Assad, allié de Téhéran. © NICHOLAS KAMM / AFP
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avec Reuters
"Nous ne sommes pas concernés par ces divergences. Nous gardons de bonnes relations avec tous les pays", a déclaré le Premier ministre irakien.

Le Premier ministre irakien a refusé mardi de prendre parti dans la crise diplomatique entre le Qatar et ses voisins du Golfe.

Conférence de presse à Bagdad. "Nous ne sommes pas concernés par ces divergences. Nous gardons de bonnes relations avec tous les pays", a assuré Haïdar al Abadi, lors d'une conférence de presse à Bagdad. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont annoncé lundi la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu'ils accusent de collusion avec l'Iran et des mouvements islamistes extrémistes.

Sécuriser la zone frontalière de la Syrie. Le chef du gouvernement irakien n'a fait aucun commentaire au sujet des informations de presse selon lesquelles la crise serait en partie liée à une rançon que le Qatar aurait versée à une milice chiite irakienne pro-iranienne pour la libération de trois membres de la famille régnante enlevés en Irak en 2015. Il a répété que son gouvernement avait pour objectif de sécuriser la zone frontalière de la Syrie en coordination avec les forces fidèles au président Bachar al Assad, allié de Téhéran.

"Eliminer Daech". "Nous avons des contacts avec le gouvernement syrien pour assurer la sécurité des zones orientales (...) et nous avons un objectif, qui est d'éliminer Daech", a-t-il souligné, semblant exclure toute coopération avec les forces syriennes d'opposition qui combattent l'Etat islamique avec l'appui des Etats-Unis.