Le vice-président américain Joe Biden en visite surprise à Bagdad

Le vice-président américain ne s'était pas rendu en Irak depuis 2011
Le vice-président américain ne s'était pas rendu en Irak depuis 2011 © JIM WATSON / AFP
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avec agences , modifié à
Le vice-président, qui ne s'était pas rendu en Irak depuis le retrait des forces américaines en 2011, est arrivé jeudi à Bagdad pour "encourager l'unité nationale". 

Le vice-président américain Joe Biden est arrivé jeudi à Bagdad pour une visite surprise, au moment où l'Irak traverse une crise politique qui pourrait affecter la lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI). La visite, la première de Joe Biden depuis le retrait des forces américaines d'Irak, en décembre 2011, n'avait pas été annoncée pour des raisons de sécurité. 

"Encourager l'unité nationale". "Le vice-président est arrivé en Irak où il rencontrera des responsables irakiens afin d'encourager l'unité nationale et la poursuite de la lutte contre l'EI", a indiqué la vice-présidence américaine dans un communiqué. Le groupe djihadiste EI contrôle encore de vastes pans du territoire irakien, dont la deuxième ville du pays, Mossoul, même si les forces irakiennes appuyées par la coalition internationale menée par les Etats-Unis ont regagné du terrain ces derniers mois.

Forte chute des prix du pétrôle. Joe Biden évoquera lors de ses entretiens avec les responsables irakiens "les mesures que pourrait prendre la communauté internationale pour favoriser la stabilité économique de l'Irak" dans un contexte de forte chute des prix du pétrole, a-t-on précisé de même source. 

Un moment de turbulence. Un officiel américain a reconnu que Joe Biden arrivait dans un moment de turbulence pour l'Irak, alors que le Premier ministre Haider al-Abadi tente depuis plusieurs semaines de faire approuver par le Parlement un nouveau gouvernement composé de technocrates qui pourra, selon lui, mener de manière plus efficace des réformes cruciales pour lutter contre la corruption. Mardi, lors d'une séance houleuse, le Parlement a approuvé seulement une partie des candidats proposés.