La Grèce ne cèdera pas sur les retraites, prévient Tsipras

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Le Premier ministre a toutefois admis que le système de retraites était "au bord de l'écroulement" et devait être réformé.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a prévenu dimanche qu'il ne cèderait pas à des "exigences déraisonnables" de la part des créanciers de la Grèce, alors que se préparent des négociations sur la réforme du système de retraites.

Le système de retraites est "au bord de l'écroulement". "Les créditeurs doivent savoir que nous allons respecter l'accord à la lettre, mais cela ne signifie pas que nous cèderons à des exigences déraisonnables et injustes", a-t-il déclaré dans une interview publiée dimanche par le journal Real News. "Nous ne nous sommes pas engagés à trouver l'argent exclusivement à partir de coupes dans les retraites. Au contraire, l'accord (avec les créditeurs) prévoit la possibilité de mesures équivalentes, que nous avons déjà mises en route", a-t-il ajouté, avant d‘admettre que le système de retraites était "au bord de l'écroulement" et devait être réformé.

"Nous allons revenir à la croissance". Le gouvernement de gauche a été forcé de renoncer en juillet dernier, face à la menace d'une possible sortie de la Grèce de l'euro, à ses promesses électorales anti-austérité et d'accepter un accord avec les créanciers européens de la Grèce prévoyant une aide de 86 milliards d'euros sur trois ans en échange de nouvelles réformes. Ce qui n’empêche pas Tsipras d’être optimiste pour 2016, qui sera selon lui "l'année du retour de la Grèce après six ans de crise. Nous allons revenir à la croissance, mettre fin aux contrôles de capitaux, réduire la dette et revenir sur les marchés".