Jordanie : quatre policiers et trois suspects de terrorisme tués dans un raid lié à une attaque

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Les autorités jordaniennes ont mené un raid dans ce bâtiment pour démanteler une cellule terroriste. © Khalil MAZRAAWI / AFP
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avec AFP
Les forces spéciales de la police et l'armée ont mené une opération contre les membres d'une "cellule terroriste" en Jordanie. Le bilan est très lourd.

Quatre membres des forces de sécurité et trois personnes suspectées d'actes terroristes ont été tués au cours d'un raid en Jordanie mené contre une cellule suspectée d'être impliquée dans une attaque ayant coûté la vie à un commandant, a indiqué dimanche le gouvernement. 

Opération conjointe. Cinq personnes ont également été arrêtées lors de l'opération menée samedi par une unité conjointe des forces spéciales de la police et de l'armée dans un immeuble de la ville de Salt (nord-ouest d'Amman) où étaient retranchés des membres d'une "cellule terroriste", selon la même source. Ces derniers étaient suspectés d'être impliqués dans l'attaque de vendredi contre le véhicule d'une patrouille chargée de la sécurisation d'un festival de musique dans la région d'al-Fuhais, à une dizaine de km à l'ouest de la capitale, a indiqué la ministre d'Etat en charge des médias, Joumana Ghneimat. Un commandant avait alors été tué et six membres de la patrouille blessés, selon le ministère de l'Intérieur.

Echanges de tirs. A Salt, "les suspects ont refusé de se rendre et ont tiré des coups de feu en direction des forces de sécurité" puis ont fait détoner des engins explosifs dans l'édifice qui s'est effondré en partie, a précisé Joumana Ghneimat dans un communiqué. Trois membres des forces de sécurité ont perdu la vie au cours de l'affrontement, et un quatrième a succombé dimanche à ses blessures, a-t-elle ajouté. 

Cinq suspects arrêtés. Les corps des trois "terroristes" ainsi que des armes automatiques ont été trouvés sous les décombres de l'immeuble, et cinq suspects ont été arrêtés au cours de l'opération, a souligné Joumana Ghneimat, également porte-parole du gouvernement. L'attaque de vendredi à al-Fuhais, une ville chrétienne, n'a pour le moment pas été revendiquée.