Devant le café Padoca Santista, où se dresse une statue de Pelé, les Brésiliens ne réalisent toujours pas que le joueur s'est éteint. (Illustration) 1:40
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Jean-Claude Gerez, édité par Yanis Darras , modifié à
Près de quatre jours après la mort de Pelé, le Brésil continue de pleurer la disparition de son "Roi" du football. Dans le café Padoca Santista, où le triple champion du monde venait "de temps en temps" prendre une tasse de café, sa disparition reste toujours irréelle.

Quatre jours après la mort de Pelé, les Brésiliens continuent de se recueillir et de pleurer leur star nationale du football. Atteint d'un cancer du colon et de problèmes pulmonaires, le triple champion du monde s'est éteint à l'âge de 82 ans jeudi dernier. 

Faire perdurer l'esprit Pelé

Alors, continuer de faire vivre encore un peu la légende, ses anciens coéquipiers mais également des supporters du FC Santos se sont donnés rendez-vous au café Padoca Santista. Partagés entre peine et fierté, les amoureux de Pelé se retrouvent dans ce bar tenu par Edouardo Fernandez, supporter inconditionnel du club de la ville de Santos et ami du joueur brésilien. 

"Il venait de temps en temps" dans la boutique, se souvient-il au micro d'Europe 1. "Quand Pelé venait ici, c'était la joie. Il ne pouvait pas rester tranquille. Tout le monde voulait le saluer. Mais Pelé était accessible. Il restait humble. En plus d'être le meilleur, il était humain", estime Edouardo Fernandez.

"Il ne mourra jamais"

Ici, comme partout au Brésil, la mort du joueur a secoué les fans. "J'ai l'impression que c'était un mensonge, que j'allais il n'allait mourir", explique Mario, assis à une table. "C'était déjà un mythe, mais il va l'être encore plus (après sa mort ndlr). On commence juste à comprendre la dimension du personnage", estime le retraité de 66 ans. 

"C'était son heure, mais pour nous, il ne mourra jamais", termine-t-il, expliquant qu'il se rendra comme des milliers d'autres, à la veillée funèbre qui se tiendra de lundi à mardi. Pelé sera ensuite inhumé mardi dans le cimetière situé à quelques centaines de mètres seulement du stade qui l'a fait roi.