Guerre en Ukraine : l'UE s'accorde sur de nouvelles sanctions contre Moscou

Les 27 ont trouvé un compromis pour appliquer de nouvelles sanctions contre la Russie.
Les 27 ont trouvé un compromis pour appliquer de nouvelles sanctions contre la Russie. © Aris Oikonomou / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, les États membres de l'Union européenne se sont accordés ce mercredi sur une nouvelle série de sanction contre la Russie. Une décision lourde de symbole, alors que Vladimir Poutine a entériné l'annexion de quatre régions ukrainiennes la semaine dernière. 

Les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord mercredi sur une nouvelle série de sanctions contre la Russie après l'annexion de quatre régions ukrainiennes, a annoncé la présidence tchèque de l'UE. L'accord a été conclu au niveau des ambassadeurs des Vingt-Sept. Les noms et entités ciblés par ces nouvelles sanctions doivent être publiés jeudi au Journal officiel de l'UE, ce qui signifiera leur entrée en vigueur effective.

"Nous venons de parvenir à un accord politique sur de nouvelles sanctions contre la Russie, une réponse forte de l'UE à l'annexion illégale de territoires par Poutine", a déclaré l'ambassadrice tchèque Edita Hrda. Il s'agit du 8e paquet de sanctions du bloc européen depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.

Échanges commerciaux restreints

Dimanche, dans un échange au téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron s'était engagé à travailler avec ses partenaires de l'UE à ce nouveau train de sanctions. Le 28 septembre l'UE avait réagi à l'annexion de quatre régions occupées totalement ou partiellement par Moscou en proposant notamment de plafonner le prix du pétrole russe et d'ajouter de nouvelles restrictions aux échanges commerciaux avec Moscou.

Les capitales occidentales refusent de reconnaître les référendums organisés en territoire ukrainien occupé qui ont mené à ces annexions. Les sanctions consistent généralement en un gel des avoirs et à une interdiction de séjour dans l'UE des personnalités ou responsables d'entreprises visés.