Guerre en Ukraine : le secrétaire d'État américain salue l'accord sur les prisonniers et veut un «cessez-le-feu immédiat»

Les États-Unis, par la voix du secrétaire d’État Marco Rubio, ont salué l’échange de prisonniers conclu entre la Russie et l’Ukraine, en lien avec l’appel de Donald Trump à un cessez-le-feu. Le président américain doit s’entretenir par téléphone ce lundi avec Vladimir Poutine puis Volodymyr Zelensky.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a salué samedi à Rome l'accord sur l'échange de prisonniers conclu à Istanbul par l'Ukraine et la Russie, relayant "l'appel (du président Donald) Trump à un cessez-le-feu immédiat", selon sa porte-parole.
"Les États-Unis veulent parvenir à une fin durable de la guerre entre la Russie et l'Ukraine", conformément au "message fort du président Trump", a déclaré Tammy Bruce, la porte-parole du secrétaire d'Etat, présent à Rome pour assister à la messe inaugurale de Léon XIV dimanche place Saint-Pierre.
"Le plan de paix proposé par les États-Unis définit la meilleure manière d'aller de l'avant", a-t-elle ajouté, confirmant qu'il y avait eu samedi une conversation téléphonique entre M. Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, annoncée auparavant par le ministère russe des Affaires étrangères.
Donald Trump a dit, le même jour, qu'il s'entretiendrait au téléphone lundi avec son homologue russe Vladimir Poutine du conflit en Ukraine, avant de parler au chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky et à plusieurs dirigeants d'Etats membres de l'Otan.
"Les sujets de l'appel seront : mettre fin au +bain de sang+", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social, au lendemain de pourparlers directs de paix russo-ukrainiens, les premiers depuis 2022. M. Trump a précisé espérer "une journée productive, qu'un cessez-le-feu aura lieu et que cette guerre très violente - une guerre qui n'aurait jamais dû se produire - prenne fin".
Vendredi à Istanbul, la délégation ukrainienne avait principalement réclamé aux Russes un cessez-le-feu "inconditionnel" et une rencontre entre les présidents de leurs deux pays.
Elle n'a obtenu qu'un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp, comme l'ont confirmé les négociateurs russes. Samedi, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a dit "espérer" que cet échange ait lieu "la semaine prochaine".