États-Unis : une députée, figure du mouvement #MeToo, accusée de harcèlement sexuel

L'élue, connue pour son engagement en faveur des femmes, a nié ces allégations.
L'élue, connue pour son engagement en faveur des femmes, a nié ces allégations. © Capture d'écran
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O.G
Une élue démocrate californienne, féministe reconnue et partisane du mouvement #MeToo, aurait attrapé les fesses d'un parlementaire sans son consentement.

Figure du mouvement #MeToo qui dénonce les agressions et harcèlements sexuels subis par de nombreuses femmes dans le sillage de l'affaire Weinstein, Cristina Garcia, élue démocrate de Californie, est accusée de "comportement sexuel abusif". Elle est accusé d'avoir attrapé les fesses d'un assistant parlementaire contre son gré. Le magazine Politico a révélé le 2 février dernier qu'une enquête interne avait été ouverte pour "mauvaise conduite sexuelle". 

Main aux fesses et tentative de toucher l'entrejambe. Daniel Fierro, assistant d'un autre élu local a rapporté que la député l'aurait touché en marge d'un match de baseball organisé pour les élus de l'Assemblée californienne, à Sacramento. Une main aux fesses et une tentative de toucher son entrejambe : l'homme raconte avoir eu peur de raconter ce qu'il lui était arrivé, redoutant l'influence politique de Cristina Garcia. Selon Slate, un autre homme, préférant rester anonyme, aurait lui aussi été l'objet de lourdes avances de la part de la députée, ainsi que de tentatives d'attouchements lors d'une soirée caritative. 

"Je me mets immédiatement en congés sans soldes de ma fonction", déclare l'élue qui nie les faits. L'élue, connue pour son engagement en faveur des femmes, a nié ces allégations précise 20Minutes. "Je suis certaine de ne pas avoir fait ce dont je suis accusée", a-t-elle déclaré vendredi dans un communiqué rendu public sur Twitter. "Toute accusation de harcèlement sexuel doit être considérée sérieusement et je pense que les élus doivent particulièrement être tenus à des normes de comportement" strictes, a-t-elle poursuivi. "Je me mets donc immédiatement en congés sans solde de ma fonction à l'assemblée de Californie". Cristina Garcia demande également à ce que la commission des règlements de l'assemblée mène une enquête rapide pour qu'elle puisse revenir rapidement "au travail de ses administrés".