Droit à l'avortement révoqué : «C'est la volonté de Dieu», assure Donald Trump

Donald Trump
L'annulation du droit à l'avortement décidée vendredi par la Cour suprême des États-Unis répond à la "volonté de Dieu", selon Donald Trump. © Chet Strange / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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avec AFP , modifié à
La décision "suit la Constitution", et "ramène tout au niveau des États, ce qui aurait toujours dû être le cas", a déclaré Donald Trump. Interrogé sur son propre rôle, pour avoir nommé trois juges et fait ainsi franchement basculer la majorité de la haute juridiction dans le camp conservateur, il a répondu : "C'est la volonté de Dieu."

L'annulation du droit à l'avortement décidée vendredi par la Cour suprême des États-Unis répond à la "volonté de Dieu", a déclaré l'ancien président américain Donald Trump. La décision "suit la Constitution", et "ramène tout au niveau des États, ce qui aurait toujours dû être le cas", a-t-il déclaré à la chaîne Fox News. Interrogé sur son propre rôle, pour avoir nommé trois juges et fait ainsi franchement basculer la majorité de la haute juridiction dans le camp conservateur, le milliardaire républicain a répondu : "C'est la volonté de Dieu." Dans un communiqué, il s'est ensuite néanmoins attribué un rôle prépondérant.

"J'ai tenu mes promesses"

"L'arrêt d'aujourd'hui, qui est la plus grande victoire pour la vie depuis une génération, avec d'autres décisions récentes, ont été rendues possibles seulement, car j'ai tenu mes promesses, notamment en nommant et installant trois constitutionnalistes très respectés et solides à la Cour suprême des États-Unis", a-t-il affirmé. "C'était un grand honneur pour moi !"

L'ex-président a fait valoir qu'il n'avait "pas flanché face à la gauche démocrate radicale, ses partenaires des médias bidons", ou les républicains non-trumpistes. "Ces victoires majeures démontrent que même si la gauche radicale fait tout son possible pour détruire notre pays, vos droits sont protégés, le pays est défendu", a dit celui qui flirte ouvertement avec la possibilité de briguer à nouveau la Maison Blanche en 2024.