Crise du Golfe : les chefs de la diplomatie mercredi au Caire pour parler du Qatar

L'Égypte et ses alliés du Golfe vont se réunir au Caire mercredi pour coordonner leurs positions face au Qatar
L'Égypte et ses alliés du Golfe vont se réunir au Caire mercredi pour coordonner leurs positions face au Qatar © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les ministres des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite et de ses alliés vont se réunir "pour suivre les développements (...) en ce qui concerne les relations avec le Qatar".

L'Égypte accueillera mercredi les chefs de la diplomatie d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de Bahreïn pour discuter de la crise avec le Qatar, mis au ban pour son soutien présumé au "terrorisme", a annoncé le ministère des Affaires étrangères au Caire.

Treize requêtes officielles. Les trois pays du Golfe et leur allié égyptien ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar le 5 juin et lui ont imposé des sanctions. Ils accusent le richissime petit émirat gazier de soutenir "le terrorisme" et lui reprochent ses liens avec l'Iran, grand rival régional de l'Arabie saoudite.

Ils ont donné à Doha 10 jours pour accepter une liste de treize demandes officielles - exigeant notamment la fermeture de la télévision Al-Jazeera et d'une base militaire turque ainsi que la réduction des relations avec l'Iran. Ce délai a expiré dimanche soir mais il a été prolongé de 48 heures. Le Qatar devait remettre lundi au médiateur koweïtien sa réponse officielle à ces demandes, dans "une lettre écrite" de son émir, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Une réunion de "coordination des positions". Mercredi, les ministres des Affaires étrangères d'Égypte, d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de Bahreïn se réuniront au Caire "pour suivre les développements (...) en ce qui concerne les relations avec le Qatar", selon un communiqué de la diplomatie égyptienne envoyé à la presse dimanche soir. Cette réunion intervient "dans le cadre de la coordination des positions", mais aussi des "consultations" entre les quatre pays pour discuter des "démarches futures concernant le Qatar", selon le texte.