Cameron aux députés britanniques : "Quitter l'Europe menacerait notre sécurité"

David Cameron devant le parlement britannique lundi 22  février 2016.
David Cameron devant le parlement britannique lundi 22 février 2016. © CAPTURE D'ECRAN PARLEMENT TV
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Le Premier ministre britannique a présenté lundi les réformes négociées à Bruxelles en vue de maintenir son pays dans l'UE.

Le Premier ministre britannique David Cameron a affronté lundi au Parlement, l'euroscepticisme au sein de son propre parti conservateur. Il a présenté aux députés britanniques les réformes qu'il a négociées à Bruxelles en vue de maintenir son pays dans l'UE, rappelant qu’un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne serait organisé le 23 juin 2016.

Voici les principaux points abordés par David Cameron devant le Parlement britannique, notamment l'impact sur la sécurité et l'économie du Royaume-Uni :

  • "Des risques dans un temps d'incertitude". Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne constituerait une menace pour l'économie et la sécurité du pays, a affirmé David Cameron, en appelant les Britanniques à voter pour le maintien dans l'Union lors du référendum du 23 juin. Ceux qui prônent une sortie n'ont à offrir que "des risques dans un temps d'incertitude, un saut dans l'inconnu", a-t-il ajouté.
  • "Ce n'est pas le moment de diviser l'Ouest". Le Premier ministre a illustré son propos en soulignant la vulnérabilité à laquelle s'exposerait la Grande-Bretagne si elle sortait de l'UE, face à la menace terroriste. "Ce n'est pas le moment de diviser l'Ouest", a-t-il dit. Des propos qui interviennent alors que l'organisation européenne de coordination policière Europol a estimé lundi que le Royaume-Uni serait plus vulnérable aux attentats et au crime organisé si le pays décidait de quitter l'UE.
  • Pas de retour en arrière. David Cameron a aussi souligné que le vote du 23 juin engagerait l'avenir du royaume-Uni définitivement et qu'il n'y aurait pas de marche arrière possible. "Il faut se montrer clair, ce sera une décision définitive", a-t-il dit, moquant ceux qui laissent croire qu'il sera possible de négocier à nouveau avec Bruxelles en cas de vote pour une sortie.