Bono "désolé" après des informations sur du harcèlement chez ONE

Le chanteur reconnaît que les choses sont allées "très mal" au sein de l'ONG qu'il a cofondée (photo d'archives).
Le chanteur reconnaît que les choses sont allées "très mal" au sein de l'ONG qu'il a cofondée (photo d'archives). © KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Une employée travaillant au bureau de Johannesbourg de l'ONG, co-fondée par le chanteur, affirme notamment avoir été rétrogradé dans son emploi après avoir refusé de coucher avec un député Tanzanien. 

Le chanteur irlandais Bono du groupe U2 a présenté dimanche ses excuses après des accusations parues dans la presse faisant état de harcèlement et de mauvais traitements à l'encontre de membres du personnel de l'ONG qu'il a co-fondée, ONE. Le chanteur, âgé de 57 ans, s'est dit "profondément désolé" et "furieux" de ces accusations, parues dans The Mail on Sunday, et s'est engagé à rencontrer les victimes pour "s'excuser personnellement".

"Je déteste le harcèlement". L'hebdomadaire britannique a détaillé une série d'incidents dont l'un concerne une femme mariée travaillant au bureau de Johannesbourg de l'ONG. Elle affirme avoir été rétrogradée dans son emploi après avoir refusé d'avoir des relations sexuelles avec un député tanzanien. "Nous sommes vraiment désolés. Je déteste le harcèlement, je ne peux pas supporter ça", a déclaré Bono dans un communiqué."Le harcèlement des personnes les plus pauvres dans les endroits les plus pauvres en raison de leur condition est la raison pour laquelle nous avons établi ONE", a-t-il poursuivi. "Donc, la découverte en novembre dernier d'allégations graves et multiples de harcèlement dans notre bureau de Johannesbourg a ébranlé et rendu furieux le conseil de ONE et moi-même".

Une "responsabilité" à prendre. Le conseil d'administration de ONE comprend l'ancien Premier ministre britannique David Cameron, la directrice générale de Facebook Sheryl Sandberg et le riche entrepreneur anglo-soudanais de télécommunications Mo Ibrahim. Les choses sont allées "très mal", selon Bono qui estime devoir "prendre une responsabilité pour cela". Selon le Mail on Sunday, ONE est également accusée de n'avoir pas payé ses impôts en Afrique du Sud et d'avoir employé illégalement des travailleurs étrangers munis de visas de tourisme.