Arrestation d'un homme lourdement armé à l'hôtel Trump de Washington

Les policiers ont retrouvé dans son véhicule un fusil d'assaut, une arme de poing de calibre 40, et des munitions.
Les policiers ont retrouvé dans son véhicule un fusil d'assaut, une arme de poing de calibre 40, et des munitions.
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avec AFP , modifié à
Les policiers ont retrouvé dans son véhicule un fusil d'assaut, une arme de poing de calibre 40, et des munitions. 

La police américaine a arrêté mercredi un homme dans l'hôtel Trump de Washington qui transportait dans sa voiture des armes à feu dont un fusil d'assaut, empêchant "une catastrophe potentielle", ont rapporté les autorités.

Alertés par leurs homologues de l'État voisin de Pennsylvanie, les policiers de la capitale ont arrêté vers une heure du matin Brian Moles, 43 ans, originaire de cet État, dans le Trump International Hotel.

À quelques centaines de mètres de la Maison-Blanche. Le président Donald Trump se rend parfois en voisin dans l'établissement. La Maison-Blanche ne se trouve qu'à quelques centaines de mètres de l'hôtel. Les policiers ont retrouvé dans son véhicule, qui se trouvait dans le garage de l'établissement, un fusil d'assaut AR-15, une arme de poing de calibre 40 et des munitions, a précisé le chef de la police de Washington, Peter Newsham, lors d'une conférence de presse.

Un "incident troublant". La maire de la ville, Muriel Bowser, a évoqué dans la même conférence de presse un "incident troublant" qui a été cependant résolu "rapidement et pacifiquement". Le Secret Service, service de protection du président et des personnalités aux États-Unis, a confirmé dans un communiqué l'arrestation de Brian Moles "pour détention illégale d'armes à feu". Le chef de la police a confié avoir été "très inquiet des circonstances très singulières" de l'incident et s'est félicité que "les policiers et leurs partenaires fédéraux (...) aient évité une catastrophe potentielle dans la capitale du pays". "Quand vous avez quelqu'un qui vient dans le District de Columbia armé avec ce genre d'armes (...) cela préoccupe gravement" la police, a-t-il souligné.

Il a précisé toutefois ne pas avoir "d'informations suffisantes pour inculper (le suspect) pour menaces". "Le meilleur moyen d'empêcher une catastrophe, c'est que lorsque vous voyez quelque chose, vous dites quelque chose", et cet incident "a montré que (cela) fonctionnait", a conclu Peter Newsham.