Les taxes sur les vins et spiritueux sont suspendues pour cinq ans. 1:30
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Victor Pourcher
Ces derniers temps, les taxes sur le vin et les spiritueux importés de France avaient été augmentées par les Etats-Unis dans le cadre du conflit entre Airbus et Boeing. Une situation terrible pour les exportateurs. Mardi, une trêve de cinq ans a été décidée entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Pour Gérard Bertrand, exportateur de vin vers les Etats-Unis, il s’agit d’une "excellente nouvelle".

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont trouvé mardi un accord pour "conclure définitivement" le dossier du conflit entre Airbus et Boeing. Une prolongation de cinq ans de la trêve a été décidée. Les droits de douane punitifs qui entouraient le bras de fer entre les deux constructeurs ont également été suspendus. Pour le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire, il s’agit d’une "excellente nouvelle pour les entreprises françaises et européennes".

"Une excellente nouvelle"

Depuis le début du conflit entre Airbus et Boeing, les dommages collatéraux sont extrêmement élevés. Une large taxe avait été déployée sur les vins non pétillants, peu importe leur degré d’alcool et leur contenance. C’est désormais révolu. "Une excellente nouvelle" d’après Gérard Bertrand, le plus grand exportateur de vin français aux Etats-Unis., interrogé mercredi sur Europe 1.

"Ça nous permet d'avoir du temps devant nous pour continuer à nous développer sur le marché américain, d'avoir une vision claire. Et surtout, ça nous permet d'avoir de la stabilité en termes de prix", poursuit Gérard Bertrand. Depuis 2004, les relations transatlantiques étaient très difficiles à cause du conflit Boeing-Airbus.

"Un ballon d’oxygène"

Ces derniers temps, les taxes punitives sur les vins avaient même été renforcées. "Les derniers mois, avec les taxes, d'une part, on a perdu quelques parts de marché et d'autre part, nos prix avaient augmenté dans les rayons de manière injustifiée", explique l’exportateur de vin.

"On a vingt-cinq personnes qui travaillent sur place, c’est un gros enjeu !", explique Gérard Bertrand. Pour lui, cette trêve va permettre de créer "un ballon d’oxygène dont on avait bien besoin".