Kaboul : deux morts dans un attentat des talibans contre un restaurant français

Un attentat suicide à Kaboul le 28 décembre.
Un attentat suicide à Kaboul le 28 décembre. © SHAH MARAI / AFP
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avec AFP , modifié à
L'attentat, revendiqué par les talibans, survient un peu plus d'une semaine avant une importante réunion portant sur les négociations de paix avec les rebelles talibans. Deux Afghans, dont un garçon de 12 ans, ont été tués.

L'attaque visait un restaurant français fréquenté par des étrangers. Un attentat suicide à la voiture piégée, revendiqué par les talibans, a eu lieu vendredi dans le centre de Kaboul, a-t-on appris auprès de responsables gouvernementaux. Deux Afghans, dont un garçon de 12 ans, ont été tués et 15 autres blessés.

Les faits. "C'est un attentat suicide commis à l'aide" d'une voiture piégée, a déclaré Gul Agha Rohani, chef-adjoint de la police de la capitale afghane. "L'explosion a eu lieu dans le quartier de Qala-e-Fatullah. Apparemment un restaurant a été attaqué", a précisé Sediq Sediqqi, porte-parole du ministère de l'Intérieur qui n'a pas indiqué si des personnes avaient été blessées ou tuées.

Une semaine après une réunion sur les talibans. Ce premier attentat de l'année à Kaboul survient un peu plus d'une semaine avant une importante réunion quadripartite entre la Chine, les États-Unis, le Pakistan et l'Afghanistan, destinée à dresser une feuille de route pour reprendre les négociations de paix avec les rebelles talibans, interrompues l'été dernier.

Probablement commis par les talibans. L'attaque a pas été revendiquée par les talibans, qui prennent régulièrement pour cible les troupes afghanes et celles de l'Otan, ainsi que des restaurants et hôtels fréquentés par les étrangers.

En janvier 2014, le restaurant libanais "La Taverne du Liban", dans le centre de Kaboul, avait été visé par les insurgés. Au total 21 personnes, dont 13 étrangers, avaient été tués. Les insurgés ont lancé une campagne d'envergure au printemps dans tout l'Afghanistan et ont multiplié les attentats suicide dans l'espoir, selon les analystes, d'arriver en position de force à la table des négociations.