Des responsables américains ont fait pression sur la Chine dès les premières semaines d'incarcération du dissident Liu Xiaobo pour demander sa libération, et ont continué à le faire malgré la fin de non recevoir de Pékin, selon des notes diplomatiques révélées par WikiLeaks. Fin 2008, sous l'administration Bush, deux semaines seulement après que Liu Xiaobo eut été emprisonné pour la première fois, l'ambassadeur américain Clark Randt a "pressé le gouvernement chinois de le libérer et de cesser de harceler les dissidents pacifiques", selon une de ces notes confidentielles publiée par le New York Times jeudi.