Le directeur général de l'Institut des oeuvres religieuses (IOR), la banque du Vatican visée par une enquête pour blanchiment d'argent, a démenti dimanche la présence de comptes secrets détenus par des laïcs et des hommes politiques. Dans une interview au Corriere della Sera publiée dimanche, Paolo Cipriani a rejeté les accusations émises après le limogeage pour "mauvaise gouvernance" du président de l'IOR, Ettore Gotti Tedeschi.
"Il n'y a aucun comptes numérotés ou de comptes politiques", a-t-il dit. "Les seuls Italiens non membres du clergé qui ont des comptes sont des employés ou des retraités du Saint-Siège."