Un nouveau Bush à la Maison-Blanche en 2016 ?

Et si Jeb Bush devenait le troisième du nom à entrer à la Maison-Blanche ?
Et si Jeb Bush devenait le troisième du nom à entrer à la Maison-Blanche ? © REUTERS
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avec AFP
Le petit frère de l’ex-président américain semble tâter le terrain en vue d’une candidature.

Y aura-t-il un troisième Bush à la Maison-Blanche ? Jeb Bush, le petit frère d’un président américain et fils d’un autre, pourrait bien être tenté par une candidature en 2016. C’est en tout cas ainsi que les observateurs interprètent son offensive médiatique massive, lancée cette semaine.

Un livre et des interviews. Dans son livre "Immigration Wars" ("Les guerres de l’immigration"), l’ancien gouverneur de Floride, âgé de 60 ans, s’attaque à l’un des dossiers les plus brûlants du moment outre-Atlantique. Le frère de George W. Bush, plutôt en retrait depuis la fin de son mandat en 2007, a multiplié ces derniers jours les apparitions dans les médias. Jusqu’à faire, sur MSNBC, une réponse de Normand à propos de son éventuelle candidature en 2016 : "je ne dis pas oui. Mais je ne dis simplement pas non". Avant d’enchaîner : "J’ai accompli des choses dans ma vie qui m’autorisent à avoir cette possibilité, à pouvoir y penser".

jeb bush et george w bush

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Il prépare le terrain. "Que la course commence", note ironiquement la radio NPR. Pour le Wahsington Post, c’est clair : Jeb Bush "envisage maintenant clairement de se lancer dans la course à la Maison-Blanche". Sa conseillère politique a assuré au quotidien qu’il y "pensait sérieusement", alors qu’il avait jusqu’ici écarté toute éventualité d’une candidature à la primaire républicaine. Le Washington Post note que Jeb Bush dispose de plusieurs avantages, à commencer par le vaste réseau familial qui l’aiderait à lever des fonds. Autre atout : il parle espagnol couramment et sa femme est d’origine mexicaine, ce qui lui permettrait de marquer des points auprès de l’électorat hispanique.

Des critiques dans son camp. Mais la partie est loin d’être gagnée pour l’ex-gouverneur : son livre sur l’immigration lui a valu une volée de bois vert dans les rangs du parti républicain. Jeb Bush se dit en effet favorable à une régularisation des étrangers en situation irrégulière, mais pas à une loi qui aboutirait à leur naturalisation. Un positionnement qui va à l’encontre du projet de réforme préparé par de nombreux caciques du parti républicain, à commencer par le très médiatique Marco Rubio, bien placé pour les représenter en 2016.

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Des pronostics sur 2016. Le match Clinton-Bush vous dit quelque chose ? Les hypothétiques candidatures d’Hillary Clinton et de Jeb Bush pour 2016, encore loin d’être confirmées, ravissent en tout cas le microcosme politique américain, 24 ans après le scrutin qui opposa George Bush père au démocrate Bill Clinton.

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