Tsunami/Japon : les identifications continuent

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avec AFP

La police de la préfecture japonaise de Miyagi, la plus meurtrie par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, a diffusé jeudi sur son site internet les portraits-robots de victimes du désastre, dessinés à partir de leurs cadavres, à des fins d'identification.

La catastrophe a tué quelque 19.000 personnes, mais de nombreux corps restent encore anonymes. L'état de dégradation dans lequel ils se trouvent rend difficile leur reconnaissance. Afin de faciliter les recherches, la police de Miyagi (nord-est) a décidé d'utiliser la technique du portrait, recréé à partir des points caractéristiques du visage du défunt. Il reste actuellement 208 corps anonymes dans les morgues de Miyagi, parmi lesquels 70 sont en assez bon état pour que leur visage puisse être dessiné en fonction de traits supposés.

Jeudi, vingt images ont été rendues publiques, les autres devant l'être d'ici à la fin du mois de juillet. Des photos de vêtements ou objets appartenant aux cadavres retrouvés accompagnent ces portraits, de même que des informations sur la date et le lieu précis de leur découverte.

Les services de police de la région du Tohoku (nord-est) rencontrent non seulement des difficultés pour mettre des noms sur des cadavres, mais aussi pour retrouver les corps de personnes déclarées disparues, au nombre d'environ 3.000 sur les quelque 19.000 victimes recensées.