Syrie: Appel à la libération d'un opposant

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L'ONG Human Rights Watch (HRW) a exhorté vendredi les autorités syriennes à libérer l'écrivain et militant politique Ali Abdallah, qui risque d'être traduit devant un tribunal militaire pour avoir critiqué les violations des droits de l'homme en Iran, un allié stratégique du régime de Damas. L'homme, qui finissait de purger une peine de 30 mois d'emprisonnement pour "atteinte au moral de la nation", avait été réincarcéré dès sa libération pour avoir, depuis sa geôle, critiqué la mainmise des religieux sur le système iranien et le déroulement contesté de l'élection présidentielle de 2009. "Les autorités syriennes ne se satisfont plus d'emprisonner les critiques pacifiques de leur propre politique. Maintenant elle veulent châtier les gens pour ce qu'il disent sur d'autres gouvernements", a fait valoir HRW. L'écrivain figurait parmi une douzaine de personnes condamnées en 2007 pour avoir tenté de relancer la "déclaration de Damas", un pétition pour les droits de l'homme rédigée deux ans plus tôt par des opposants en vue pour réclamer la levée des entraves aux libertés d'expression et de réunion en Syrie, ainsi que l'abolition de l'état d'urgence dans lequel le pays est gouverné depuis 1963.