Scandale sexuel : Buckingham soutient le prince Andrew

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Le frère du prince Charles, soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles avec une mineure, a reçu le soutien aussi indéfectible qu'inhabituel de Buckingham.

La famille royale britannique avait réussi à redorer son blason avec William et Kate. Mais ce nouveau scandale pourrait bien lui porter préjudice. Le Guardian a révélé au début du mois de janvier que le prince Andrew, le deuxième fils de la reine Elizabeth, était cité dans une enquête pour des abus sexuels sur mineure.

Jeffrey Epstein, l’homme au centre du scandale. Une femme a déposé cette semaine une plainte aux Etats-Unis. Virginia Roberts affirme avoir eu des relations sexuelles avec le frère du prince Charles, lors d’orgie organisée par son sulfureux ami Jeffrey Epstein, un milliardaire de Wall Street. Problème : la jeune femme affirme avoir été mineure au moment des faits. Dans son témoignage, elle prétend avoir été "l’esclave sexuelle" de Jeffrey Epstein entre 1999 et 2002 et avoir, sur ses ordres, eu des relations avec le prince Andrew.

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Jeffrey Epstein a fait l’objet d’une enquête à ce propos en 2008. Mais il a passé un accord avec la justice américaine, acceptant de plaider coupable pour avoir sollicité les faveurs de prostituées mineures. Il a été condamné à 18 mois de prison.

La présomption d’innocence. Le Palais, habitué aux scandales de cette partie de la famille (Andrew et son ex-épouse Sarah Ferguson ont fait les gros titres de la presse dans les années 90), garde généralement le silence. Mais cette fois, Buckingham a tenu à réagir vite et fort. La famille royale "nie catégoriquement que le duc d’York ait eu une quelconque forme de contact ou relation sexuelle" avec cette femme. "Les allégations sont fausses et sans fondement", affirme Buckingham.

Des journaux britanniques ont republié une photo connue où l’on voit le prince Andrew posant avec Virginia Roberts, lors d’une soirée organisée par Jeffrey Epstein en 2001. Le Palais a d’ailleurs rappelé aux médias britanniques leur obligation de respecter la présomption d’innocence.