Sarkozy : "pas de faiblesse" avec les ravisseurs

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avec AFP

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il n'y avait "pas de faiblesse" à avoir envers "les barbares" qui avaient enlevé l'otage française Marie Dedieu, morte en Somalie, et qui cherchent aujourd'hui à vendre sa dépouille. "Ceux qui ont commis cet acte inqualifiable ne sont rien d'autre qu'une bande de barbares", a réaffirmé Nicolas Sarkozy.

"Cette femme de 66 ans, gravement malade, qui avait un cancer, tétraplégique, qui a été enlevée, à qui on n'a pas donné les médicaments dont elle avait besoin, ceux qui ont fait ça, ont commis l'innommable", a-t-il ajouté. "Des barbares qui se comportent de cette façon-là, je ne pense pas qu'on ait beaucoup de faiblesse à avoir avec eux", a-t-il affirmé.

Le chef de l'Etat s'exprimait en marge d'un déplacement à Changé, en Mayenne où il a visité une entreprise de traitement des déchets avant de prononcer un discours, à l'occasion du 4è anniversaire du Grenelle de l'environnement. Le ministre de la Défense Gérard Longuet avait déclaré un peu plus tôt à Paris que les ravisseurs de Marie Dedieu cherchaient "à vendre sa dépouille".