Le Conseil de sécurité des Nations unies a réclamé jeudi des mesures pour empêcher de nouveaux viols collectifs en République démocratique du Congo (RDC) après une série d'attaques commises entre le 30 juillet et le 3 août derniers. Les membres du Conseil ont critiqué la réponse tardive de la Monuc - la mission des Nations unies au Congo - qui dit n'avoir été informée de ces événements que plus d'une semaine après les faits. Dans un communiqué, le Conseil de sécurité a réclamé que "toutes les mesures possibles soient prises pour empêcher de telles atrocités à l'avenir". Des rebelles hutus rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et des miliciens Maï-Maï occupant la ville de Luvungi à cette période ont violé au moins 154 femmes et enfants, selon les chiffres de l'organisation internationale.