Pape: une foule pour son premier Angélus

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Thomas Morel , modifié à
François a été accueilli par une immense foule pour son premier Angélus, dimanche matin.

• L'info. Après une première apparition publique mercredi lors de son élection, le nouveau pape s'est présenté dimanche pour la première fois depuis le balcon de ses appartements pour prononcer l'Angélus. François, qui bénéficie d'une très forte popularité, a été ovationné par une foule de 150.000 personnes agitant drapeaux du Vatican et drapeaux argentins, venues spécialement pour l'écouter.

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La miséricorde, "le message de Jésus". "Après notre première rencontre de mercredi, je suis heureux de vous saluer ce dimanche, le jour du Seigneur (...) sur une place qui, grâce aux médias, a les dimensions du monde", a débuté le, pape, après avoir été accueilli par une première clameur.

Dans son discours, il a insisté sur l'importance du pardon dans la religion catholique. "Le message de Jésus c’est la miséricorde. Dieu ne se fatigue jamais de nous pardonner, c'est nous qui nous fatiguons de lui demander pardon", a-t-il dit avant d'affirmer: "Un peu de miséricorde change le monde, rend le monde moins froid et plus juste".

"Celui qu'on attendait". Religieux, touristes ou simples curieux étaient venu en nombre, certains rejoignant la place Saint-Pierre très tôt pour être sûrs d'avoir une place. L'espace, pourtant immense, s'est rapidement trouvé submergé par la foule, qui s'est étirée jusqu'à envahir la via della Conciliazione, l'avenue qui mène à la basilique. L'organisation, au même moment, du marathon de Rome ajoutait encore à la confusion.

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Pas de quoi décourager les fidèles pour autant. "C'est celui qu'on attendait. Ce sera un grand pape si on lui laisse faire ce qu'il veut au Vatican", remarquait Liliana Vallini, 52 ans, une Argentine perdue dans la foule.

Un style qui tranche avec les autres papes. Pour cette première sortie, le pape n'a pas manqué de trancher avec les habitudes de ses prédécesseurs. Pour la plus grande inquiétude de son service de sécurité, il n'a pas hésité à se prêter à un grand bain de foule, serrant toutes les mains qui se tendaient à lui. Il a ensuite prononcé son homélie debout, et non assis sur son trône. Une simplicité qui se retrouvent jusque dans son discours, conclu par un simple "bon dimanche et bon appétit", encore une fois sous les vivats de la foule.