La Chine a haussé le ton contre Washington lundi deux jours après la rencontre entre le président américain Barack Obama et le dalaï-lama sans aller jusqu'à brandir la menace de représailles économiques. Le chef de la Maison blanche a reçu pendant 45 minutes samedi le chef spirituel tibétain dont il a salué le combat pacifique tout en réaffirmant que Washington ne soutenait pas l'indépendance du Tibet.
Pékin, qui accuse le dalaï-lama d'encourager les violences séparatistes, a aussitôt réagi dans les colonnes des journaux officiels mais devrait s'en tenir au stade de la rhétorique, n'ayant pas assorti ses propos de menaces de sanctions susceptibles d'attiser les tensions entre les deux puissances économiques.