Miyuki Hatoyama : une première dame "illuminée"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Du Japon à l'Angleterre en passant par le Pérou, certaines première dames ne cachent pas leur côté "excentrique" ou "gaffeur".

L’élection du nouveau premier ministre japonais, Yukio Hatoyama, avait déjà surpris le 16 septembre dernier. C’est désormais son épouse, "l’excentrique" Miyuki Hatoyama, qui fait la une des journaux, à quelques jours du sommet du G20 à Pittsburgh.

La première dame du Japon aurait ainsi rencontré Tom Cruise dans une vie antérieure, alors qu'il était japonais. L’ancienne actrice affirme aussi avoir été "emmenée par des extraterrestres sur Vénus", pendant son sommeil.

Regardez, elle raconte son aventure inédite !

Une "illuminée", comme la décrive certains médias, qui semble avoir bien trouvé son mari surnommé "l'alien", ou "ET" à cause de ses yeux globuleux.

Autre style mais toute aussi "délirante" : Chantal Biya, la première dame du Cameroun. Pas de déclaration farfelue mais une coiffure ébouriffante semblable à une crinière de lion, des ongles effilés et une allure digne des stars hollywoodiennes. Les journaux camerounais l’honorent même du titre de "la plus sexy des femmes de chefs d’Etats africains".

Nommée ambassadrice de bonne volonté de l'Unesco le novembre 2008, regardez son discours d'avril dernier :

Dans l’ensemble, les femmes de chef d’Etat ou de premier ministre se font discrètes. Cherie Blair, l’épouse de l’ancien chef de gouvernement britannique et Eliane Karp, la première Dame du Pérou, excellent cependant dans le domaine de la "gaffe politique".

Les propos qui a fait le plus parler de Cherie Blair datent de septembre 2006 à Manchester. Au début du discours, le ministre des Finances, Gordon Brown, rend hommage à Tony Blair, saluant le "privilège" qu’il avait eu de travailler avec lui. "Et bien, c’est un mensonge", aurait alors dit Cherie Blair. "C’était plus un commentaire lancé comme ça, qui n’était adressé à personne en particulier", s’était-elle défendue sur Sky News.

Enfin, la première dame du Pérou n’a pas non plus sa langue dans sa poche. Eliane Karp met souvent le gouvernement dans l’embarras. Parmi les "dérapages verbaux" qui ont suscité le plus grand tollé, ses propos au sujet des partis d’opposition : "ils sont insignifiants", a-t-elle déclaré soulignant qu’une partie de la classe politique sont "des politicards voulant rétablir l’Inquisition et ramener le pays au Moyen-âge." De nationalité belge, ses propos pourraient lui coûter l’expulsion du Pérou pour "trouble à l’ordre public".