Quelques heures après l’annonce de la nouvelle, le site d’information sur la Chine Sina.coma proposé un sondage en ligne : "quelle a été votre première réaction à la mort de Michael Jackson ?" A cocher : "choqué", "triste" ou pas "surpris". Les Chinois ont découvert la star avec l'ouverture du pays, au début des années 80 avec "Thriller" qui leur a ouvert les portes de la musique pop occidentale.
"Moi j’ai connu Michael Jackson", raconte une fan dans le journal mexicain El Universal, qui conclut : "que meure le roi, que vive le roi". "La mort de la star a choqué les fans et ceux qui avaient un billet de concert", pointe, plus terre à terre, un journal d’Edmonton au Canada.
Le journal populaire Super, au Brésil, pays où la chirurgie esthétique est monnaie courante, rend lui un hommage pour le moins étrange à l’homme qui a tenté désespérément de devenir blanc : "Regardez à quoi ressemblerait Michael Jackson sans chirurgie esthétique", photo à l’appui.
Aux Etats-Unis, les éditions spéciales se succèdent à la télévision. Des milliers de personnes se sont retrouvées pour un hommage improvisé fait de musique et de danse sur la 125e rue à Harlem devant le théâtre Apollo, temple historique de la musique noire. A Times Square, la foule s’est massée autour des écrans géants.
Côté politique, les réactions ont aussi afflué. "Aujourd'hui le monde a perdu l'une des figures les plus influentes et les plus emblématiques de l'industrie de la musique", a souligné le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger. Au Venezuela, le président Hugo Chavez a parlé d’une "triste nouvelle", tout en critiquant l’importance que les médias lui ont donnée.