Les combats entre l'armée régulière de Kadhafi et les rebelles font encore rage dans l'Est libyen. La plupart des étrangers ont quitté la zone, voire le pays. Josette, professeur à l'école européenne de Benghazi, est restée.
"Ma vie est ici"
Dans le hall de l'hôtel Ouzou, un des rares endroits de Benghazi où l'accès à Internet est encore possible, elle appelle sa fille, coincée à Tripoli. Originaire d'Avignon, la Française, qui enseigne le français et l'histoire-géographie, vit en Libye depuis 35 ans.
Et même si elle n'est pas rassurée par la situation dans le pays, elle a décidé avec une de ses collègues de rester. "Ma vie est ici", dit-elle sur Europe 1. "Si les élèves sont là, nous seront là le 1er mai", ajoute-t-elle.
A cause des combats dans la région, l'école européenne a été fermée. Mais Josette ne désespère pas que l'établissement rouvre ses portes le 1er mai prochain. Elle a refait l'emploi du temps en fonction des professeurs qui sont restés. Josette est prête à enseigner l'anglais s'il le faut.