"Ma vie est ici" à Benghazi

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avec Fabien Thelma , modifié à
REPORTAGE - Une Française, professeur à Benghazi, refuse de quitter la Libye.

Les combats entre l'armée régulière de Kadhafi et les rebelles font encore rage dans l'Est libyen. La plupart des étrangers ont quitté la zone, voire le pays. Josette, professeur à l'école européenne de Benghazi, est restée.

"Ma vie est ici"

Dans le hall de l'hôtel Ouzou, un des rares endroits de Benghazi où l'accès à Internet est encore possible, elle appelle sa fille, coincée à Tripoli. Originaire d'Avignon, la Française, qui enseigne le français et l'histoire-géographie, vit en Libye depuis 35 ans.

Et même si elle n'est pas rassurée par la situation dans le pays, elle a décidé avec une de ses collègues de rester. "Ma vie est ici", dit-elle sur Europe 1. "Si les élèves sont là, nous seront là le 1er mai", ajoute-t-elle.

A cause des combats dans la région, l'école européenne a été fermée. Mais Josette ne désespère pas que l'établissement rouvre ses portes le 1er mai prochain. Elle a refait l'emploi du temps en fonction des professeurs qui sont restés. Josette est prête à enseigner l'anglais s'il le faut.