Les Pussy Riot se confient depuis leur prison

Les Pussy Riot se sont confiées au Magazine Elle.
Les Pussy Riot se sont confiées au Magazine Elle. © Reuters
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Les trois "punkettes" russes ont parlé au magazine Elle. Elles se disent "optimistes" et "positives." 

Comment se portent les Pussy Riot, les trois "punkettes" russes condamnées en première instance à deux de prison pour avoir organisé une "prière punk" contre Vladimir Poutine dans une cathédrale? C'est la question que s'est posée le magazine Elle, qui publie jeudi sur son site un extrait d'interview avec l'une des trois chanteuses. "Je me sens en prison comme dans un monastère. J’ai toujours rêvé de passer une partie de ma vie dans l’ascétisme, donc je ne pleure pas et je ne blâme personne. Je suis heureuse, j’apprends à me connaître et je travaille sur moi-même", confie ainsi Nadedja Tolokonnikova. On reste toujours positives et optimistes. Mais mon état d’esprit est : pas d’états d’âme ni de remords. Quand les gens n’ont plus rien à perdre, ils ne peuvent être qu’optimistes."

 Cette dernière reconnait le soutien mondial envers elles et espère que cela va contribuer au changement de système en Russie. "Je n’ai ni télévision ni journaux. Je ne peux que deviner ce qui se passe à l’extérieur. Et puis nos avocats nous racontent. Je vois que, chaque jour, le soutien devient de plus en plus important. Je vois que le système se ronge lui-même, se bouffe lui-même. Notre procès, en particulier, l’a prouvé. de plus en plus de Russes ne sont plus prêts à croire en cet Etat et commencent à nous entendre", se réjouit-elle.