Le président sri-lankais exclut un cessez-le-feu avec les Tigres

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les autorités sri-lankaises n'ont aucune intention de signer un accord de cessez-le-feu avec les rebelles tamouls, retranchés dans le nord-est de l'île de l'océan Indien. Jeudi, dans un discours télévisé, le chef de l'Etat a martelé qu'il restait aux rebelles "peu de temps pour déposer les armes".

Le président du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse, a exclu jeudi tout cessez-le-feu avec les rebelles tamouls acculés dans le nord-est de l'île."Il leur reste juste un peu de temps pour déposer leurs armes et se rendre, même si nos opérations militaires s'achèvent", a au contraire averti le chef de l'Etat, dans un discours en direct à la télévision.

En visite mercredi dans l'île, les ministres français et britannique des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et David Miliband, n'avaient pas obtenu de Colombo une trêve "humanitaire" dans sa guerre contre les rebelles tamouls, ni même un accès humanitaire aux 50.000 civils piégés dans les combats.

"Nous avons essayé très fort, nous avons insisté [...], mais c'est à nos amis de l'autoriser ou pas", a déploré Bernard Kouchner, lors d'un point de presse après un entretien avec son homologue Rohitha Bogollagama.

Lundi, le chef humanitaire de l'ONU, John Holmes, n'avait même pas obtenu qu'une équipe humanitaire entre dans la poche des insurgés coupée du monde.