La police et l'armée recherchent le Français enlevé au Pakistan

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Plusieurs équipes de policiers et de militaires recherchaient dimanche le touriste français enlevé la veille dans le sud-ouest du Pakistan. Les autorités françaises ont confirmé l'enlèvement indiquant qu'elles étaient "pleinement mobilisées".

La police pakistanaise a indiqué dimanche que plusieurs de ses équipes associées à des militaires recherchent le touriste français enlevé samedi dans le sud-ouest du Pakistan. "Nous avons envoyé différentes équipes de policiers, des garde-frontières et des unités anti-terroristes dans différents lieux" de Landi "et nous sommes relativement confiants dans le fait que nous le retrouverons", a précisé un responsable policier qui a ajouté n'avoir "aucune idée de qui a pu" enlever ce Français de 41 ans.

 

Le rapt a eu lieu samedi dans le Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, par six hommes armés qui ont laissé repartir cinq autres Français qui accompagnaient l'homme. Selon la police pakistanaise, le groupe était composé de deux hommes dont un handicapé, une femme et deux enfants. Toujours selon la police, le groupe se rendait en Iran à bord d'un camping-car et d'une voiture immatriculée en France. Les assaillants auraient laissé repartir le conducteur du camping-car parce qu'il était handicapé, selon la police. Et les quatre autres touristes se trouvaient à un km plus loin au moment de l'attaque.

Les autorités françaises ont confirmé l'information samedi. "Nous avons appris l'enlèvement d'un touriste français dans le sud du Pakistan", lit-on dans un communiqué du Quai d'Orsay. "Depuis qu'elles ont été informées de cette situation, les autorités françaises, notamment l'Ambassade de France à Islamabad et le Centre de Crise du Ministère des Affaires étrangères et européennes sont pleinement mobilisés", ajoute le texte. Pour autant, les autorités françaises restent très discrètes sur l'identité du touriste et du groupe qui l'accompagnait. Le Ministère des affaires étrangères avance un argument de sécurité pour ne pas en dire plus. Paris n'a pas encore confirmé les informations données par la police pakistanaise.

Ce kidnapping intervient près de deux mois après la libération d'un haut fonctionnaire américain de l'ONU, John Solecki, enlevé à Quetta, la capitale du Baloutchistan, par un mystérieux groupe séparatiste de l'ethnie baloutche qui l'avait gardé en otage pendant deux mois.