L'ETA revendique l'assassinat de trois policiers

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'organisation séparatiste basque espagnole revendique notamment deux attentats mortels récents, dont celui sur l'île de Majorque fin juillet.

C'est via un canal habituel de communication du groupe armé, un communiqué au quotidien indépendantiste basque Gara, que l'ETA a revendiqué dimanche plusieurs attentats récents, dont deux mortels.

Le premier attentat, commis avec une bombe-ventouse fixée sous le véhicule, avait tué l'inspecteur Eduardo Puelles le 19 juin dans la localité basque d'Arrigorriaga. Le second, également à la bombe-ventouse, avait tuédeux gardes civils devant leur caserne de Palma, dans l'île de Majorque aux Baléares le 30 juillet dernier.

L'organisation armée estime dans son texte que l'inspecteur Puelles était le "chef des opérations de police contre de nombreux militants 'arbetzale' (indépendantistes, NDLR) de gauche et contre de jeunes indépendantistes au cours de la dernière décennie, ainsi que le coordonnateur de différentes opérations contre ETA". "Parfois comme tortionnaire le plus expérimenté et méprisable du commissariat, tantôt dans le rôle du 'bon flic', il a aussi été responsable des pressions sur des militants indépendantistes pour qu'ils collaborent, via des menaces", affirme l'ETA.

L'ETA revendique également l'attentat à la voiture piégée contre une caserne de la garde civile à Burgos (nord) le 29 juillet, qui avait fait une quarantaine de blessés, et l'explosion d'une bombe devant le siège du Parti socialiste à Durango (Pays basque) le 10 juillet, qui n'avait pas fait de blessés.

Tout en revendiquant ces actions, l'ETA affirme "ne chercher à imposer aucun projet, au contraire de ce que répètent les dirigeants espagnols. Ce qu'ETA cherche depuis de longues décennies est une solution politique et un dialogue".