Gucci soupçonné de maltraitance en Chine

  • Copié
avec AFP

Le marque de luxe italienne Gucci a annoncé avoir "remplacé" plusieurs de ses responsables en Chine après des cas de maltraitance révélés par la presse chinoise dans l'un de ses magasins à Shenzhen, dans le sud du pays. Cinq anciennes employées de cette boutique ont rapporté avoir dû effectuer des heures supplémentaires non payées ainsi que payer pour tout article volé, dans une lettre ouverte aux médias chinois.

Dans cette lettre, qui accuse "les robes flamboyantes" de la griffe italienne de "cacher un grand nombre de poux", les salariées disent avoir dû demander l'autorisation pour boire de l'eau ou aller aux toilettes. Ces pratiques seraient allées tellement loin que plusieurs d'entre elles auraient été victimes de fausses couches.

"Gucci ne cautionne pas et ne tolère pas ces fautes professionnelles dont elle est accusée", a répondu la marque, propriété du groupe français Pinault-Printemps-Redoute (PPR), dans un communiqué publié mardi soir. "Gucci a mené une enquête approfondie et a pris une série de mesures, dont le remplacement des hauts responsables concernés et du directeur adjoint du magasin", poursuit le communiqué de Gucci, qui possède 42 boutiques en Chine. La marque dit aussi avoir fait appel à des consultants externes pour revoir ses pratiques professionnelles en Chine.