Les journalistes grecs ont entamé une grève de 48 heures vendredi, à l'appel de Poesy, la principale fédération de journalistes pour protester contre "les licenciements" et réclamer la signature de la convention collective. Il s'agit de la troisième grève en vingt jours des journalistes du pays après l'arrêt de la parution ces derniers mois des deux quotidiens, la fermeture d'une maison d'édition appartenant à un grand groupe de presse et la réduction des salaires annoncée dans certains médias sur la base de conventions d'entreprises et non pas sur la convention collective des journalistes. "Nous réclamons l'arrêt des licenciements injustifiés, nous protestons contre l'arbrtraire des employeurs et nous réclamons la protection des postes d'emploi et des mesures de l'Etat pour les chômeurs", a indiqué un communiqué de la Poesy.