L'ONG turque IHH, qui parrainait la flottille abordée en mai dernier par les militaires israéliens, a menacé de retenter l'abordage de la bande de Gaza si Israël maintenait son blocus du territoire palestinien. L'assaut violent avait coûté la vie à neuf militants pro-palestiniens, de nationalité turque. "Si le problème n'est pas résolu, de nombreuses flottilles vogueront vers Gaza. Si nécessaire, ces bateaux pourront être encore utilisés. Nous les avons achetés pour les besoins des Palestiniens. Ce sont des bateaux humanitaires", a affirmé Huseyin Oruc, membre du conseil de la Fondation pour les libertés et droits humains et pour l'aide humanitaire (IHH). Devant le tollé international, Israël avait ordonné une enquête militaire - récusée par la Turquie -, qui a dédouané les assaillants, mais reconnu des erreurs d'appréciation et carences au niveau du commandement. Une commission d'enquête internationale distincte a été mise sur pied lundi par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Elle sera conduite par l'ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer et comptera un représentant turc et un représentant israélien.