Élection présidentielle au Kirghizstan

  • Copié

Les Kirghiz ont voté dimanche pour élire leur nouveau président dans un scrutin sous haute tension censé stabiliser cette ex-république soviétique d'Asie centrale, théâtre de la sanglante révolution et des violences ethniques de 2010. Dès la fermeture des bureaux de vote à 13H00 GMT, un candidat nationaliste a dénoncé "des violations sans précédent" et a promis de défendre ses voix "par tous les moyens légaux". "Aujourd'hui nous voyons des violations sans précédent et nous sommes prêts à défendre les voix et les droits de nos électeurs par tous les moyens légaux", a déclaré Adakhan Madoumarov au cours d'une conférence de presse ajoutant que "des centaines de milliers d'électeurs" n'avaient pas trouvé leur nom sur les listes électorales. 

Le taux de participation a atteint 39,42% à 13H00 GMT, selon la commission électorale centrale. Cette présidentielle est un test crucial pour le Kirghizstan qui n'a jamais vécu de transfert pacifique du pouvoir depuis son indépendance en 1991, connaissant en mars 2005 puis en avril 2010 deux révolutions sanglantes et des violences ethniques meurtrières (juin 2010), qui ont surtout visé la minorité ouzbèke dans le Sud du pays.