"Dis Obama, qui sort le chien chez vous?"

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Hélène Favier , modifié à
Pendant plus d’une heure, Obama a répondu, mercredi sur Twitter, aux questions des internautes.

Quand il s’agit de séduire les internautes, Barack Obama ne recule devant rien, surtout à un an d’une élection présidentielle. Mercredi soir, le président américain a ainsi passé plus d’une heure à répondre, sur Twitter, aux questions des internautes, dans une sorte de chat amélioré.

Sur-applaudi en arrivant sur le plateau de Twitter (qui pour l’occasion diffusait en vidéo la séance), Barack Obama a d’abord commencé par répondre à… lui-même. Le président américain a, en effet, ouvert la session en posant la première question via le compte @whitehouse, demandant : "pour réduire le déficit, quelles dépenses couperiez-vous et quels investissements garderiez-vous?"

18 questions sur 170.000

Quelques minutes plus tard, les républicains tentaient de battre le président à son propre jeu en déclenchant à leur tour un feu roulant de questions sur son bilan économique. Mais Obama a adroitement esquivé ces tirs à boulets rouges, en choisissant de répondre à l'une d'elles, celle du… président de la Chambre des représentants, John Boehner.

Au total, pas moins de 169.395 questions avec le mot clef "#AskObama" (demandez à Obama) lui ont ainsi été posées. 18.957 concernaient l'emploi, 15.000 le budget, 14.777 les impôts et 8.833 l'enseignement. Le président américain a choisi de répondre qu’à 18 d’entre-elles, évoquant la lutte contre le terrorisme, l'exploration spatiale, l'immobilier et surtout le budget.

Une myriade de questions décalées

Le président américain s’est toutefois bien gardé de répondre à la myriade de questions décalées qui lui était adressée.

"Bonjour Obama, qui sort le chien chez vous ?", a ainsi interrogé un internaute tandis qu’un autre se demandait si le président américain "pouvait interdire au gens d’appeler leur enfant Bella". Voici un bref palmarès de ces questions décalées :

En 2008, une des forces de Barack Obama était de pourvoir s’appuyer sur un fort réseau internet.

Il avait ainsi utilisé les réseaux sociaux pour mobiliser les militants au niveau local ou pour rassembler des fonds, un élément décisif dans toute compétition électorale aux Etats-Unis.