Publicité
Publicité

Contre l'Etat islamique, "tout sauf une alliance avec Assad"

Anne-Julie Contenay - Mis à jour le . 1 min
Pour la journaliste Hala Kodmani, il est hors de question que les Occidentaux s'allient à Bachar al-Assad pour lutter contre l'Etat islamique.
Pour la journaliste Hala Kodmani, il est hors de question que les Occidentaux s'allient à Bachar al-Assad pour lutter contre l'Etat islamique. © Reuters

Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne, estime que s'allier avec Bachar al-Assad contre l'EI, "ce serait le récompenser pour ses crimes".

"Tout sauf une alliance avec Assad". Pour Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne et fondatrice de l’association "Souria Houria" ("Syrie liberté"), invitée d'Europe 1 jeudi, il est hors de question que les Occidentaux acceptent la main tendue de Bachar al-Assad, le président syrien, pour lutter contre l'Etat islamique. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

>> LIRE AUSSI - Syrie : l'Etat islamique prend un bastion clé du régime

"Ils perdent bataille après bataille". "Sans tenir compte d'aucune considérations morales sur ce que le régime d’Assad a fait jusque-là, il faut voir qu’ils sont incapables, ils ne servent à rien", soutient Hala Kodmani, pour qui "c'est quand même le régime qui a favorisé et laissé s’installer ces deux dernières années l’Etat islamique et les plus extrémistes, en ne les attaquant même pas". "Ils perdent bataille après bataille, ils n’arrivent pas à tenir un aéroport militaire face aux forces de l’Etat islamique, alors pourquoi s’allier avec Assad ?", demande-t-elle.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
"Donner une légitimité au régime d'Assad, c'est... par Europe1fr

"Ce serait récompenser Assad pour ses crimes". Pour la journaliste, s'allier avec Bachar al-Assad, "ce serait le récompenser pour ses crimes". "Cela fait trois ans que des crimes de guerre et des crimes sont commis", rappelle-t-elle, affirmant que "donner aujourd'hui une légitimité au régime d’Assad, c’est tuer encore une fois les Syriens". 

Les rebelles syriens, seul recours ? "Ce qu’on a tendance à oublier partout, c’est qu’il y a sur le terrain une autre force une troisième force : la rébellion syrienne, l’armée syrienne libre", soutient Hala Kodmani, pour qui "aujourd'hui sur le terrain, les seuls qui arrivent à se battre et à gagner du terrain, ce sont les rebelles syriens".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

>> LIRE AUSSI - Hollande confirme la livraison d'armes à des "rebelles syriens"