Comment trouver un job d'été à l'étranger ?

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Charles Carrasco , modifié à
BONS PLANS - Voici 5 offres originales et 5 conseils pour avoir toutes les chances de votre côté.

Lorsqu'on pense "jobs d'été" à l'étranger, on s'imagine serveur à Londres, jeune fille au pair à New York… Trop banal ? Il y a d'autres opportunités bien plus originales. Alors que s'ouvrent les Journées "jobs d'été" au Cent-Quatre à Paris, Europe1.fr vous donne quelques idées pour se faire un peu d'argent à l'étranger ou au s'offrir moins une belle expérience.

# 5 idées originales

1. Cueilleur de fraises au Danemark

Ce petit pays scandinave est très fréquenté par les saisonniers. Cette exploitation, à une centaine de kilomètres de Copenhague, vous propose de venir faire la cueillette. Conditions requises : parler anglais et être de bonne humeur ! Les saisonniers sont nourris et logés sur place. Température locale moyenne : autour de 21 degrés en juillet et août.

>>> Pour voir cette offre, cliquez-ici.

>>> D'autres sites pour pour faire de la cueillette :

www.fruitfuljobs.com (en anglais)
 www.pickingjobs.com (en anglais)

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2.  Animateur de camp au Canada

Ce camp pour filles, situé dans les collines des Highlands au centre de l'Ontario, propose des activités diverses et variées (camping, tir à l'arc, natation, sports) ainsi que des cours d'anglais. Il recrute pour l'été des animateurs mais aussi une nounou, des moniteurs de voile et de canoë… Bref, vous avez le choix !

>>> Pour voir cette offre, cliquez-ici.

3. Cuisinier en Nouvelle-Zélande

Ce centre de loisirs, situé près du mont John à Lake Tekapo dans le centre de la Nouvelle- Zélande, organise des cures de remise en forme, ou de la balnéothérapie. Il recrute pour la saison d'été des personnes pour faire du service ou de la restauration.

>>> Pour voir cette offre cliquez-ici.

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4. Vendangeur en Autriche

Vous n'avez jamais goûté le vin autrichien ? Et pourtant, il y a de très bonnes cuvées de Riesling. Une exploitation recherche du personnel pour la préparation des vignes et les vendanges entre juin et septembre.

>>> Pour voir cette offre, cliquez ici.

5. Du WWOOfing en Irlande

Cette dernière offre n'est pas payée mais l'expérience s'annonce enrichissante. Une ferme bio, située en Irlande, accueille des wofers (ce réseau de travailleurs bénévoles). Un excellent moyen de partager la vie d'une famille et d'apprendre à jardiner, récolter, fendre le bois… tout en ayant du temps libre.

>>> Pour voir cette offre, cliquez ici.

>>> D'autres offres sur le réseau de Wwoofing ? Cliquez ici !

# 5 conseils pour décrocher un job

1. Choisissez un pays avec lequel vous avez des affinités

Si vous visez un métier qui exige un contact avec le public, un bon niveau de langue vous sera demandé. La culture, les relations de travail et personnelles sont aussi des facteurs d'intégration lors de votre séjour. Mais rien de rédhibitoire. "J'ai un jeune qui est parti à 16 ans dans un camping. Il tendait une feuille pour faire remplir un formulaire et il devait parler 50 à 100 mots d'anglais", se souvient Dominique Girerd, directeur du "club Teli", une association chargée d'aider ceux qui souhaitent trouver du travail à l'étranger.

2. Attention aux stages

Comme en France, certaines offres d'emploi à l'étranger se sont transformées en stage non-rémunérés. C'est le cas en Espagne ou en Grèce, deux pays frappés par la crise. "Avant nous avions des rémunérations et maintenant, on a des indemnisations. L'employeur va enlever mettre le mot 'job' et va mettre le mot 'stage', prévient Dominique Girerd, interrogé par Europe1.fr. Pas question de boycotter ces pays pour autant mais mieux vaut bien se renseigner sur l'entreprise pour éviter les mauvaises surprises.

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3. Votre CV, c'est en VO

N'hésitez pas à faire traduire les documents dans la langue d'origine de l'employeur. C'est un atout précieux pour décrocher votre emploi. "Evitez les fautes en prétextant que vous cherchez un job en Angleterre et que vous avez fait ce que vous avez pu. Il faut faire impérativement traduire votre CV par quelqu'un qui maîtrise la langue, quitte à le dire à l'employeur : 'vous constaterez que mon CV est dans un très bon anglais. Je n'ai pas ce niveau-là. Je me suis permis de me faire aider mais tout ça pour vous envoyer un document correct'", argumente Dominique Girerd.

4. "Harcelez" les employeurs

A des milliers de kilomètres du lieu de votre job (futur), il est parfois difficile de lier contact avec votre employeur. Il ne faut pas hésiter à les contacter à plusieurs reprises par téléphone car le mail n'est pas toujours très sûr. "Cela va passer par quelque chose que les Français ont du mal à faire à l'étranger : relancer, s'accrocher sur l'emploi que l'on a envie d'obtenir. Il faut être des teigneux. Ne jamais accepter qu'on ne réponde pas mais quasiment 'harceler' les entreprises. C'est la démarche essentielle", renchérit le directeur du "club Teli".  

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5. Oubliez (un peu) vos diplômes

La culture d'entreprises est différente dans chaque pays. Certains ont leurs propres règles. En Angleterre, par exemple, la formation n'est pas mise en avant. "Les entreprises à l'étranger se fichent pas mal de la formation. Ils ne connaissent peut être même pas la formation. Si on essaye de noter des équivalences, elles n'existent pas tout à fait, donc c'est un peu compliqué. Il vaut mieux mettre en avant ses qualités, ses compétences, et ses quelques jobs. C'est l'expérience qui prime dans la culture anglo-saxonne", affirme de son côté Yasmina Haddou-Essom, rédactrice en chef du site Studyrama-jobs.com, interrogée par Europe1.fr

Et que faire si l'on n'a jamais eu d'expériences professionnelles ? Pas de panique, selon Yasmina Haddou-Essom : "des activités au sein d'associations ou d'activités sportives, c'est un moyen de trouver des qualités qui peuvent ressortir du lot."