Cinq ans après, l'Asie prie pour les morts du tsunami

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le 26 décembre 2004, un tsunami s’abattait sur l’Asie du Sud-Est.

Cinq ans après la tragédie qui s’est abattue sur l’Asie, l'heure est au recueillement.

Ban Nam Khem, petit village thaïlandais sur la mer d'Andaman où la moitié des 5.000 habitants sont morts en 2004, n'est plus que l'ombre du village de pêche qu'il était. Le centre florissant parsemé de magasins, de restaurants et de maisons de bois a disparu, remplacé par une série de boutiques de souvenirs, un mémorial en forme de vague et un petit bâtiment où sont exposées les photos de l'effort de reconstruction.

A Patong, station balnéaire très prisée des Occidentaux de l'île touristique de Phuket, des artistes locaux ont interprété des chants traditionnels et une veillée aux chandelles était prévue dans la soirée. "Nous revenons ici parce que nous sommes vivants", a expliqué Adolf Ruschitschka, Allemand de 73 ans qui a survécu à la catastrophe, alors que son épouse Katherina s'avançait dans la mer pour y déposer des roses blanches. La quasi-totalité des victimes de Thaïlande se trouvaient sur l'île de Phuket ou à proximité de cette région qui contribuait pour jusqu'à 40% des recettes touristiques du pays.

A Banda Aceh, en Indonésie, des survivants du désastre se sont réunis dans les mosquées et les maisons à la veille du triste anniversaire. L'archipel indonésien est le pays qui a le plus souffert. Plus de 166.000 habitants sont morts ou ont disparu dans les flots le 26 décembre 2004. Grâce à une importante aide internationale, une nouvelle ville de Banda Aceh a été construite sur les ruines de l'ancienne, et les survivants commencent tout juste à tourner la page.

Cette catastrophe naturelle est l'une des plus meurtrières de l'Histoire. Elle avait causé la mort de 226.000 personnes dans treize pays du pourtour de l'océan Indien.