Ban Ki-moon au chevet des réfugiés au Sri Lanka

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, est au Sri Lanka. Il a réclamé une liberté totale d'accès aux camps de réfugiés déplacés par les derniers mois de la guerre entre l'armée sri-lankaise et les séparatistes tamouls.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (ici avec le ministre des Affaires étrangères sri-lankais Rohitha Bogollagama) est depuis vendredi soir au Sri Lanka. Dès son arrivée, il a demandé une liberté d'accès aux 300.000 réfugiés déplacés par les derniers mois de la guerre entre l'armée sri-lankaise et les Tigres tamouls. Dans l'entourage de Ban Ki-moon, on précise que le secrétaire général de l'Onu demandera également à ses interlocuteurs sri-lankais d'assurer l'égalité des droits des membres de la minorité tamoule.

Ban Ki-moon s'est rendu samedi dans un camp de réfugiés. Il a invité le pouvoir à faciliter l'aide humanitaire et prôné un processus de réconciliation politique. Il doit rencontrer dans la journée le président sri-lankais. Un diplomate de haut rang accompagnant Ban ki-moon a indiqué que, désormais, le Sri Lanka devait "gagner la paix" et "sortir de ce conflit, de sorte qu'il ne se mue pas en une guerre de guérilla".

Le régime de Colombo a proclamé en début de semaine sa victoire sur les indépendantistes tamouls et la fin d'une guerre qui a fait "entre 80.000 et 100.000 morts en 27 ans", selon des chiffres de l'ONU publiés mercredi. Des milliers de personnes ont fui les zones de combat. Le Sri Lanka limite l'accès aux camps pour s'assurer qu'aucun combattant tamoul ne s'est dissimulé parmi les réfugiés.

L'armée a affirmé avoir abattul e chef des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), Velupillaï Prabhakaran. Un site internet pro-rebelles, Tamilnet, a en revanche affirmé vendredi qu'il était toujours vivant.