Attentat du Caire : la colère d’un père

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Après la libération de sept suspects, le père de Cécile Vannier, tuée le 22 février 2009, enrage.

Lundi, la justice égyptienne a ordonné la libération sept personnes arrêtées après un attentat commis en février 2009 près du grand bazar du Caire. Cette décision, le père de Cécile Vannier, adolescente française de 17 ans tuée dans l’explosion, ne la comprend pas.

L’homme crie sa colère au micro de Pierre de Cossette :

Les sept hommes libérés sont deux Egyptiens, trois Belges et deux Palestiniens, a indiqué l’agence de presse Mena, sans détailler les raisons de cette libération. Selon une source judiciaire, les cinq étrangers de ce groupe vont être expulsés à une date encore non précisée. Les suspects, seules personnes arrêtées à ce jour, avaient à l'époque été accusés de liens avec Al Qaïda.

Une jeune touriste française de 17 ans avait été tuée et 24 personnes blessées, dont 17 Français, trois Saoudiens, trois Egyptiens et un Allemand, dans l'attentat commis le 22 février 2009. La bombe artisanale avait été placée sous un banc en marbre de la place de la mosquée Al-Hussein, aux abords du grand bazar Khan al-Khalili du Caire, sur lequel était venue s'asseoir la jeune Française.

Les autorités égyptiennes avaient indiqué que la cellule se faisait appeler "Armée islamique de Palestine" et était en possession d'armes et d'explosifs au moment des arrestations. Elle était dirigée par deux Egyptiens vivant à l'étranger et recrutait des militants venus en Egypte sous le couvert d'y étudier afin de tenter d'"organiser des opérations terroristes dans le pays et à l'étranger", avait précisé à l'époque le ministère de l'intérieur.