Publicité
Publicité

Armes à feu : sérieux revers pour Obama

L.B avec agences - Mis à jour le . 1 min
La réforme des lois sur les armes promue par le président Barack Obama a subi mercredi un échec sévère.
La réforme des lois sur les armes promue par le président Barack Obama a subi mercredi un échec sévère. © Capture i-télé

Le Sénat a rejeté une mesure sur la vérification des antécédents d'acheteurs d'armes à feu.

L'INFO. La réforme des lois sur les armes promue par le président Barack Obama a subi mercredi un échec sévère, quatre mois après l'électrochoc du massacre de l'école de Newtown, avec le rejet d'une des mesures principales par le Sénat américain. Quatre élus du parti démocrate du président ont fait défection et rejoint les républicains pour voter contre un amendement qui aurait imposé des vérifications d'antécédents judiciaires et psychiatriques avant les achats d'armes sur internet et dans les foires spécialisées.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les vérifications d'antécédents sont aujourd'hui requises seulement dans les magasins, sauf dans quelques Etats qui ont voté des lois plus strictes. Or les armureries ne représentent que 60% des ventes.

"Jour de honte pour Washington". Le rejet du texte, lui-même édulcoré par rapport aux premières versions, marque une défaite politique cinglante pour Barack Obama, qui a investi un capital politique considérable sur ce thème. Depuis janvier, le président américain a en outre consacré trois déplacements et deux interventions formelles à la Maison-Blanche aux armes à feu, souvent aux côtés de parents d'écoliers abattus à bout portant par Adam Lanza, le 14 décembre, dans deux salles de classe de l'école Sandy Hook à Newtown (Connecticut, nord-est).

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le président américain Barack Obama a dénoncé mercredi avec virulence l'attitude d'une "minorité" de sénateurs et accusé le lobby des armes d'avoir "délibérément menti" pour faire échouer la réforme. Il a estimé qu'il s'agissait d'un "jour de honte pour Washington".